José Luis Reina Palazón

Lost in translation

 

Fernando Parrilla: Sin título

 


I Allí, donde cantan auroras en los bolsillos hilvanados de los ejecutivos, donde toda luz es signo prometido, y todo amor caído inexacta ilusión, en los bulevares sin olor ni silencio, entre los cuerpos de plástico sin pena, en los insomnios fluorescentes, en la patita rota de la paloma soledad, allí canta también la nieve del alma, un cristal siempre roto a la verdad, una ficción de nieve. Los restos, siempre los restos, su deletreo callado, su mínima verdad, el esplendor que escribe un corazón de entonces. Manos, signos, manos, signos, signos, otra verdad, vieja, nueva verdad, nunca verdad, nunca nada, nada, nada, resplandece. II Y así el amanecer. Un despejar la fiebre, la secreta locura, el candor, los huecos trasladados de la nieve. Alma. Labios que anuncia el alma, signos que son de amor, mano que vive alzada por un saber o ser del sentimiento, sí, del sentimiento, sentimiento del tiempo, revelación, eso no más, tiempo entregado, traslado de figuras en la nieve. III Tiempo. Tiempo. Y tu te irás. Algo llevas de mí. Ese silencio no roto aún. El resto de la pasión que envuelve sin cesar, por la distancia, por el secreto de cada muda expresión, por cada gesto que no se pierde en nieve. Sólo impulsa el cristal, el fuego humano, que comunica en ciernes como un ave rapaz que esperara en el cielo para arrasar, pero su ojo nada puede ante el asfalto del silencio. La paciencia es su fin. Ella hila la sombra de esa espera que reluce más tarde como un dios, allí donde lloran los ejecutivos su decadencia letal, donde el color del whisky es la flor del deseo, donde el aire es ausencia y la ausencia verdad, donde el gesto se acaba entre espasmo y realidad, donde muere la muerte de su falta de azar, allí donde los cuerpos viven sin cuerpos, donde la estupidez vital disuelve el alma. Sí, allí, donde destellan tu amor y mi silencio, perdidos en el vidente laberinto de la soledad, entrañados entre signos de cristal y pasión, transparente presencia, como si hubiéramos entrado juntos en la escritura, sí: lost in translation.
I Là où chantent les aurores dans les poches faufilé des managers, où toute lumière c'est signe promus et toute amour tombé inexacte illusion, dans les boulevards sans odeur ni silence, parmi les corps de plastique sans deuil, dans les insomnies fluorescents, dans la patte de la colombe solitude, là chante aussi la neige de l'âme, un cristal toujours cassé pour la vérité, une fiction de neige. Les restes, toujours les restes, son épellation silencieuse, sa vérité minime, le splendeur qui écrit un coeur d'alors. Mains, signes, mains, signes, signes, autre vérité, vieille, nouvelle vérité, jamais vérité, jamais rien, rien, rien, resplendit. II Et ainsi l'aube. Un s'éclaircir la fièvre, la secrète folie, la candeur, les creux transférés de la neige. Ame. Lèvres qui annonce l'âme, signes qui sont d'amour, main qui habite levée par un savoir ou être du sentiment, oui, du sentiment, sentiment du temps, révélation, ça seulement, temps rendu, translation de figures dans la neige. III Temps. Temps. Et tu partiras. Quelque chose tu portes de moi. Ce silence pas encore cassé. Le reste de la passion qu'enveloppe sans cesser, par la distance, par le secret de chaque muette expression, par chaque geste que non se perd en neige. Seulement impulse le cristal, le feux humain, que communique en planant comme un oiseau rapace qu'attendrais dans le ciel pour raser, mais son oeil rien ne peux avant l'asphalte su silence. La patience est son fin. Elle file l'ombre de cette attente que reluit plus tard comme un dieu, là où les managers pleurent sa décadence létal, où la couler du wiski c'est la fleur du désire, où l'aire est absence, et l'absence vérité, où le geste fini entre le spasme et la réalité, où la mort meurt de sa manque de hasard, là où les corps vivent sans corps, où la stupidité vital dissout l'âme. Oui, là où étincellent ton amour et mon silence, perdus dans le voyante labyrinthe de la solitude, enfouis parmi signes de cristal et passion, transparente présence, comme si nous serions entrés ensemble dans l'écriture, oui : lost in translation.


 

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